La Directive européenne sur la protection des lanceurs d’alerte a été transposée en droit français. La loi du 21 mars 2022 (dite "Waserman") vise à améliorer la protection des lanceurs d’alerte, largement initiée par la loi dite "Sapin 2" de 2016. Les entreprises concernées par la réglementation devront, dès septembre 2022, prendre de nouvelles mesures appropriées, afin notamment de mieux sécuriser les échanges et protéger l’anonymat du lanceur d’alerte.
Toutefois, les modalités concrètes de la mise en conformité restent libres. De l’adresse électronique dédiée à la plateforme spécifique, en passant par le logiciel interne de gestion des alertes, de nombreuses options sont envisageables, avec quelques impératifs liés à la gestion des accès et au suivi des signalements.
Il est fort probable que de nombreuses entreprises choisiront de se tourner vers des solutions de type plateforme "prête à l’emploi", tant par facilité, que par sécurité.
Précisément, un marché émerge. Mais comme souvent dans ce cas, il n’est pas aisé de s’y retrouver dans les offres proposées, de les comparer, de faire le choix de l’outil adapté à ses besoins.
C’est la raison pour laquelle la Rédaction du Village de la Justice a choisi de nous aider à appréhender ce marché, dans une enquête exclusive réalisée auprès de 16 plateformes et dont vous trouverez les résultats ci-après :